Communiqué de presse: abandon de l’autoroute ferroviaire / politique des transports

Amiens, le 30 Avril 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Abandon de l’autoroute ferroviaire et soutien aux projets pharaoniques :
Quel est le sens de la politique des transports de l’Etat ?

 
Le secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement renonçait au projet d’autoroute ferroviaire Atlantique entre Dourges (Pas-de-Calais) et Tarnos (Landes), qui devait voir le jour en janvier 2016 et transporter par la voie ferrée 85 000 poids lourds par an.

Le renoncement à cette autoroute ferroviaire intervient dans un contexte déjà marqué par l’abandon de l’écotaxe poids-lourds par l’Etat, qui concentre sa priorité sur les grands projets pharaoniques coûtant des dizaines de milliards d’euros pour quelques tronçons.
Les investissements sur les réseaux ferroviaires et fluviaux historiques et dans les ports ne rattrapent pas le retard accumulé depuis des décennies.

Pour Christophe Porquier : « Si nous voulons un modèle de transport qui fasse baisser le nombre de camions et qui favorise un développement territorial durable et équilibré, il nous faut inscrire les investissements dans une logique d’ensemble pour renforcer le réseau ferroviaire et fluvial existant, en intermodalité, notamment avec les ports français ».

La ligne ferroviaire Nord-Sud, sans doute améliorable, aurait pu prendre son sens dans cette logique, tout comme la rocade Nord-Est Le Havre-Amiens-Reims.
Ceci nécessite de réviser le modèle des grands projets isolés comme le Canal Seine Nord Europe, les LGV et le Lyon-Turin, dont la masse financière évince tous les autres investissements, sans bénéfice écologique, social ou économique.

 

Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie.

 

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